L’écriture inclusive : oui ou non ? Et surtout, laquelle ?

La question se pose à chaque fois que j’entreprends l’écriture d’un texte pour autrui. À celui ou celle qui me le commande, je pose la question : « Souhaitez-vous appliquer l’écriture inclusive et si oui, laquelle ? ». Mine de rien, la question est loin d’être neutre…
Personnellement, je n’adhère pas à l’utilisation du point médian. Pas pour une question de « pureté de la langue » ni pour des raisons idéologiques, mais pour des raisons de lisibilité. La fluidité de lecture reste, selon moi, la qualité première d’un texte.
En revanche, je suis absolument favorable à l’utilisation conjointe du féminin et du masculin (« les directeurs et les directrices »), à celle des termes neutres (« chef de cuisine » au lieu de « chef cuisinier »), et à celle des termes collectifs (« le corps professoral »). Il s’agit bien d’un pas de plus pour lutter contre les stéréotypes de genre !
Dès janvier, un nouveau décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles imposera l’inclusivité selon les formes expliquées ci-dessus, après treize années d’une réflexion linguistique menée par le Conseil de la langue française. Le point médian ne sera utilisé que dans les cas où l’espace manque pour faire autrement (ouf !).
Et, question subsidiaire : à quand l’invention d’une forme neutre en français (comme en anglais ou en néerlandais) ?
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