
Traductrice et relectrice : le tandem gagnant
J’ai eu le bonheur de collaborer à plusieurs publications avec Malorie Moneaux, traductrice de talent. En plus d’être parfaite trilingue, sa maîtrise de la langue française est impressionnante.
Mais dans la chaîne de publication d’un livre, la traduction arrive vers la fin, et la relecture se situe encore un peu plus loin… Les délais sont la plupart du temps très serrés. Et le traducteur vit une telle intimité avec le texte sur lequel il travaille qu’il peut éprouver le besoin de faire appel à un relecteur pour débusquer la tournure perfectible ou la coquille malencontreuse. Il peut dès lors travailler plus vite et se garantir un meilleur recul grâce à la collaboration d’une autre plume.
Par écrans interposés, Malorie et moi avons vécu de grandes heures : batailles d’expertes au sujet d’un accord, débats sur l’utilisation d’un anglicisme, recherche effrénée du synonyme parfait, petits commentaires encourageants de part et d’autre… De jour et de nuit (parce que nous respectons toujours les échéances), nous avons échangé et partagé nos compétences en marge du texte. Habituées au travail solitaire, nous avons goûté à tous les aspects positifs de cette belle rencontre autour de la langue française.
Visitez son site ! https://www.maloriemoneaux.com/
Collaborations communes pour les éditions Lannoo :
- Hilde HELSEN, Dreamers who DO.
- Fons VAN DYCK, L’entreprise immortelle. Survivre à l’ère disruptive.
- Filip VANDENDRIESCCHE et Rik MOONS, Quand votre solution devient le problème. Gérer magistralement votre entreprise avec le modèle input/output.
En complément, je vous invite à lire l’article » Relecteur – correcteur : mise en lumière d’un métier de l’ombre » publié sous l’onglet « Actualités ».